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L’association Savoir-être & éducation promeut une approche globale de l’éducation et l’éducation à la santé dès le plus jeune âge en fait bien sûr partie intégrante. C’est Véronique Cour-Chabernaud qui anime ce programme.

    • Définition de la santé
    • Le constat mondial
    • L’importance de l’éducation à la santé
    • Les ateliers santé dans les écoles
    • Le témoignage de Véronique
    • Les résultats

    Définition de la santé :

    "La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité », voilà ce que nous dit l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Et chacun d’entre nous est naturellement conscient que la santé est le bien le plus précieux de l'humanité. L’OMS s’est d’ailleurs fixé pour mission « d’amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible ».

    Le constat mondial :

    Doublement des cas de diabète, augmentation alarmante des cas de surpoids et d’obésité, maladies cardio-vasculaires, hypertension, maladies liées au tabac, augmentation du nombre de personnes atteintes du cancer au point qu’aujourd’hui selon l’OMS une personne sur 4 développe un cancer au cours de sa vie…  Plus d’infos.
    Mais comment répond-on aujourd’hui à cette flambée de maladies ? Essentiellement en les traitant quand elles sont installées, ce qui est en outre très inégal d’un pays à l’autre. Dans les pays où un système de santé prend en charge les malades, les coûts deviennent rapidement exorbitants et on se retrouve face au « trou de la sécurité sociale », véritable tonneau des Danaïdes. Dans d’autres il n’y a pas ou peu de couverture sociale et les personnes doivent s’endetter ou mourir de leur pathologie.

    L’importance de l’éducation à la santé :

    Il est manifeste que la solution réside dans la prévention. Très peu d’efforts et d’investissements aujourd’hui portent sur l’éducation à la santé, la promotion de la santé, même si la prise de conscience commence à avoir lieu dans la population et au niveau des gouvernements. Or il est évident que le meilleur moment pour qu’une éducation à la santé soit porteuse de résultats sur le long terme, est l’enfance. Un enfant qui aura acquis la compréhension et la conscience profonde de la valeur de son capital santé et aura appris comment le faire fructifier deviendra un adulte en bonne santé, donc épanoui, productif pour la société et qui à son tour transmettra cet attachement à la santé.
    Les programmes scolaires comportent des apprentissages sur le corps humain et la santé, mais sont délivrés de façon inégale et comme une des matières à apprendre, rarement comme un apprentissage essentiel à la vie. Des initiatives existent qui renforcent cette éducation à la santé.

    Les ateliers santé dans les écoles :

    Véronique a mis en place chez des enfants de CM1 un cycle de cours « santé ». Les enfants y sont en petits groupes et abordent la santé selon 4 thèmes :

    1. « la santé, qu’est-ce que c’est ? »
    2. « bien manger »
    3. « bouger, respirer »
    4. « bien dans son corps, bien dans sa tête »

    Les enfants sont très participatifs lors de ces sessions interactives. Ils donnent leur avis, leur compréhension du sujet, discutent avec les animateurs qui apportent un nouvel éclairage ou les confortent dans leur avis. Les sessions sont illustrées de manière vivante par des petits films, des documents sur lesquels ils peuvent travailler, des petites expériences. Ils ancrent ces acquis par du dessin, par des mises en pratique. Les sessions ont été évaluées, permettant ainsi de faire évoluer le concept. Cette approche pourrait être enrichie par un accompagnement au niveau de la restauration scolaire, des sorties pédagogiques… Les enfants ont apprécié ces séances et sont revenus avec plaisir à la suivante. Il serait bien sûr important d’étendre une telle expérience .

    Le témoignage de Véronique :

    « Ces premières sessions m’ont confortée dans le fait que c’est bien dès cet âge et même avant que l’éducation santé doit avoir lieu car ils ont déjà bon nombre de fausses représentations de la santé, qu’ils définissent souvent par la maladie ou au mieux par le fait de soigner les maladies. Ils ont aussi déjà acquis un certain nombre de mauvaises habitudes de vie sur le plan nutritionnel, du sommeil… »

    Les résultats :

    Prochainement.